Le projet de la Ligne Sud-Léman, enjeu majeur pour la mobilité régionale, nécessite la collaboration de multiples acteurs, collectivités publiques et entreprises, dont notamment, pour la Suisse, le Canton du Valais et Chablais Région, ainsi que la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Chablais (SIAC), la Communauté de communes pays d’Évian-vallée d’Abondance (CCPEVA) et la SNCF, pour la France.
17 kilomètres pour boucler la ligne
Ce tracé complètera l’extension du RER Léman-Express qui relie, depuis décembre 2019, Genève et son agglomération transfrontalière, mais qui s’arrête à Évian-les-Bains. La Ligne Sud-Léman bouclera ainsi la liaison entre Sion et Genève par le sud du lac Léman permettant aux travailleurs et résidents français de venir en train jusqu’en Suisse et inversement. Réelle alternative à la route, cette offre contribuera à réduire la congestion du trafic routier et ses plus de 10’000 véhicules qui traversent la frontière chaque jour.
Après une série d’études préliminaires entre 2011 et 2017, qui ont notamment fait l’objet d’un soutien financier par le programme européen Interreg V, la volonté franco-suisse d’œuvrer à la réalisation de ce projet a été confirmée.
Ce fort soutien politique se concrétise par l’inscription de la réhabilitation de la ligne ferroviaire dans le contrat Plan État par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et comme priorité du Canton du Valais dans le programme PRODES 2035 de la Confédération, permettant l’appui du fonds fédéral pour les infrastructures ferroviaires.
D’ici 2022, une feuille de route ambitieuse a été élaborée en vue de mener à bien ce projet. En effet, les analyses seront renforcées dans plusieurs domaines, avec notamment une étude socio-économique, des études ferroviaires, une étude tous modes, des études d’environnement et de planification urbaine autour des gares, ainsi qu’une étude juridique. Ces démarches permettront de définir les mesures nécessaires à la remise en service de la ligne et de finaliser le dossier d’avant-projet.